Faire l'économie de la dénonciation, c'est tenter de donner une cohérence à un ensemble d'activités socioprofessionnelles diversifiées de contrôle, d'enquête ou de divulgation. Auditeurs, comptables, consultants et experts, journalistes, juges, policiers mais aussi chercheurs en sciences sociales gagnent en effet souvent leur vie en dénonçant des pratiques considérées comme déviantes, transgressives ou tout simplement mauvaises, pratiques en général dissimulées par les agents politiques ou économiques. Mais faire l'économie de la dénonciation, dans une approche sans doute plus psychologique, c'est aussi essayer de comprendre ce qui pousse des individus à la délation (appât du gain, idéal de justice, configuration de la concurrence, etc.) ou ce qui tend au contraire à dissuader des personnes qui détiennent des informations compromettantes de mettre à jour des comportements condamnables. Aussi, dans une approche interdisciplinaire, les auteurs réunis dans cet ouvrage se proposent de saisir les fondamentaux de cette économie de la dénonciation, collective ou individuelle, institutionnalisée ou informelle, professionnelle ou occasionnelle, mais aussi de questionner une thématique connexe, la transparence.
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Et le fait que le projet de loi 176 « éliminerait à l'avenir pour les régimes de retraite et les avantages sociaux, la possibilité pour les employeurs d'accommoder différemment les employés ayant une plus grande ancienneté par rapport aux employés plus récents à la recherche d'un traitement différent...
Faire du « social », voilà la grande ambition moderne des politiciens qui se rendent compte de leur incapacité à contrôler l'économie. L'exception française se traduit par une dénonciation de l'argent et un rejet des riches, refrain fédérateur de la gauche française.